Consortium pilote et objectifs
Le réseau d'oracles décentralisé Chainlink a impliqué 24 institutions financières de premier plan, dont SWIFT, DTCC et Euroclear, pour piloter une solution blockchain et IA pour le traitement des opérations sur titres. Cette initiative vise à résoudre les inefficacités liées à la gestion des dividendes, des fractionnements d’actions et autres événements, qui coûtent actuellement à l'industrie environ 58 milliards de dollars par an.
Enregistrements dorés et consensus de données
Le projet pilote a produit des « enregistrements dorés » unifiés en extrayant et en validant les annonces non structurées des opérations sur titres à l’aide de modèles IA tels que GPT d’OpenAI, Gemini de Google et Claude d’Anthropic. L’environnement d’exécution de Chainlink (CRE) a validé les résultats avant de les publier sur la blockchain via son protocole d’interopérabilité cross-chain (CCIP), atteignant un consensus de données proche de 100 % lors des événements tests.
Intégration avec les systèmes hérités
Les enregistrements dorés ont été distribués simultanément aux réseaux blockchain et aux systèmes hérités comme le réseau de messagerie SWIFT. Cette double distribution garantit que les plateformes back-office traditionnelles reçoivent des données standardisées et cryptographiquement attestées en temps réel, réduisant ainsi la réconciliation manuelle et les erreurs.
Avantages en termes de coûts et d’efficacité
Le rapport Asset Servicing 2025 de Citi estime qu’une opération sur titres peut impliquer jusqu’à 110 000 interactions et coûter 34 millions de dollars à traiter. L'approche de Chainlink pourrait rationaliser ces opérations, réduisant les charges manuelles et les frais associés, avec des économies potentielles pour l’ensemble de l’industrie.
Perspectives d’avenir
Si ce modèle est déployé à grande échelle, il pourrait établir une nouvelle norme pour la gestion des opérations sur titres, combinant la transparence on-chain avec l’intégrité des données pilotée par l’IA. Une adoption plus large pourrait suivre alors que les institutions cherchent à moderniser les workflows post-négociation et à réduire les risques de règlement sur les marchés financiers mondiaux.
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